Vous possédez un télescope, vous savourez des instants inoubliables et magiques, mais maintenant vous vous dîtes que pour assouvir votre passion un cran de plus, il vous faut découvrir de nouvelles possibilités… Toutes ces merveilles célestes que vous observez, vous voudriez désormais pouvoir les prendre en photo pour les admirer ou les partager ! Vous avez déjà vu de formidables photos d’astronomie sur Internet, et vous aimeriez bien, à votre tour, pouvoir vous aussi faire des photos de notre ciel.
Il existe beaucoup d’astronomes qui souhaitent vivement s’adonner à l’astrophotographie. C’est probablement quelque chose à laquelle vous avez songé lors de l’achat de votre télescope… Si tel est le cas, vous avez certainement opté pour une monture équatoriale, qui est le type de monture qu’il faut avoir pour pratiquer l’astrophoto dans les meilleures conditions.
Faire de l’astrophotographie est une pratique exigeante. Il faut savoir être patient, il faut avoir un budget conséquent, et surtout il ne faut pas avoir peur de l’échec et persévérer. Si vous souhaitez obtenir des résultats, il vous faudra y consacrer beaucoup de temps et de passion.
Si vous souhaitez devenir un astrophotographe confirmé, il vous faudra réunir au moins ces deux choses : le matériel adéquat, et les connaissances vous permettant de vous en servir.
Sommaire
Quel matériel faut-il pour faire de l’astrophotographie ?
Faire de l’astrophotographie, ce n’est pas la même chose que de mitrailler des paysages avec son appareil photo numérique, bien au contraire. C’est une discipline qui demande une bonne dose de rigueur et de patience. Il est inutile d’utiliser le flash de votre appareil photo pour photographier les étoiles en espérant qu’on les verra mieux!
Si vous lisez cet article vous savez probablement que les objets observés à travers un télescope ont un défaut. Celui d’être très peu lumineux. Même si les planètes du système solaire sont beaucoup plus lumineuses que le ciel profond, tout cela reste quand même très sombre.
Prenez la lumière d’une galaxie: c’est un objet extrêmement lumineux, mais il est tellement éloigné de nous, que lorsqu’il arrive dans notre oeil, il a perdu énormément de lumière, et par conséquent, la galaxie apparaît très peu éclairée dans notre télescope. Si l’on veut prendre en photo cette galaxie, il faudra utiliser des techniques qui vont permettre de démultiplier la quantité de lumière qu’elle nous envoie, afin d’obtenir quelque chose de bien visible.
Webcam et appareil photo numérique
Si vous souhaitez être en mesure de capturer des images astronomiques, vous devrez posséder un appareil photo dont les temps de pause peuvent se régler. Il vous faudra par conséquent un appareil photo déjà assez sophistiqué, et si vous avez la possibilité de vous procurer un réflex numérique avec un gros capteur permettant de gérer des temps de pause longues grâce à une télécommande, ce sera pour vous le must!
Certains astronomes amateurs utilisent également une webcam (avec capteur CCD) faisant office d’appareil photo. Si votre budget est très serré, c’est probablement la meilleure solution qui s’offre à vous. La webcam la plus utilisée est sans conteste la Toucam Pro 2 ou 3, même si elle est désormais désuète. Le principe est le même qu’un appareil photo, c’est-a-dire que la webcam doit permettre de récolter sur le capteur énormément d’informations de haute résolution pour faire ressortir au maximum les détails que l’oeil humain ne peut pas percevoir.
Quels accessoires pour l’astrophotographie ?
Faire de l’astrophotographie n’est pas quelque chose de très simple. Pour que les photos soient exploitables, votre appareil photo devra être parfaitement fixé sur l’oculaire du télescope. Mais comment faire ? Il existe des adaptateurs spécialement conçus pour ce type d’utilisation ! En revanche, si vous souhaitez photographier au foyer (c’est-à-dire sans oculaire), il vous faudra investir dans une bague T.
Votre appareil photo doit être parfaitement calé sur votre télescope, sans quoi la moindre vibration, le moindre mouvement, aussi infime soit-il, et c’est votre photo qui va en pâtir! Pour éviter ce genre de désagrément, il va vous falloir utiliser un déclencheur souple. Ce dernier se fixe sur votre appareil photo, et vous permet de déclencher la prise de vue à distance, sans toucher l’appareil, afin d’éviter tout mouvement malheureux.
L’importance de la monture en astrophotographie
Vous n’êtes pas sans savoir que la Terre tourne constamment, et cela va avoir un impact énorme sur la pratique de l’astrophotographie… Même si le mouvement de la rotation terrestre est quasiment invisible pour nous, il n’en est pas de même lorsqu’on observe au télescope. En effet, le fait de grossir les objets dans l’oculaire de votre télescope multiplie également la perception que l’on a de leur vélocité apparente!
C’est pour cette raison que l’astrophotographie exige une bonne monture équatoriale permettant de suivre le mouvement des étoiles. Il est fondamental de bien comprendre qu’une monture de grande qualité est quelque chose de déterminant lorsque l’on pratique l’astrophotographie, de même qu’il est important d’avoir de bons oculaires.
La monture devra être suffisamment robuste pour pouvoir supporter le poids de votre télescope, mais également de tous les accessoires que vous allez y greffer. Même un coup de vent pourra compromettre la qualité de votre photographie si votre monture n’est pas assez solide.
Faut-il un moteur pour faire de l’astrophotographie ?
Si vous souhaitez bénéficier d’un grand confort et de beaucoup moins de stress, il vous faudra investir dans un moteur permettant d’effectuer à votre place le mouvement de votre monture pour un parfait suivi de la voûte céleste. Le mieux, c’est de motoriser votre monture sur ses deux axes azimutaux de rotation. Cela permettra une capture absolument parfaite et vos photos auront la meilleure qualité possible.
N’oubliez pas, lors de vos sorties nocturnes, de vous équiper d’un générateur pour alimenter électriquement votre moteur, car ce serait fâcheux si le moteur s’arrêtait de tourner en pleine prise de vue…
Une bonne lampe rouge
Il est important de préciser que lorsque vous aurez trouvé un bon site d’observation, dans la nuit il vous faudra pouvoir vous éclairer afin d’être en mesure d’installer votre télescope et tous vos accessoires. Même si vous avez pensé à tout préparer en plein jour, lorsque vous aurez fini votre observation, vous risquez d’être fort embêté dans l’obscurité pour ranger tout votre matériel… C’est pour cela qu’il va vous falloir une bonne lampe rouge pour vous éclairer. Nous vous conseillons vivement une lampe à LED car elles ont une longue durée de vie, et si possible choisissez une lampe frontale, ce qui vous laissera le confort de manipuler votre matériel avec vos deux mains.
L’intérêt de s’éclairer avec une lampe rouge plutôt que blanche, c’est que la couleur rouge va permettre à vos yeux de garder une bonne accoutumance à l’obscurité, et préserver ainsi votre faculté à observer dans la pénombre, alors que les effets d’une lumière blanche ruineraient cette accoutumance. Prenez également soin d’observer à l’abri des routes, afin d’éviter la lumière aveuglante des phares de voitures.
Mise en station du télescope
Si vous souhaitez pouvoir suivre le mouvement des étoiles, il ne suffit pas de brancher votre moteur pour que tout se mette en place tout seul ! Vu que les étoiles tournent dans un certain sens, il va vous falloir un viseur polaire pour votre télescope, afin que se dernier puisse correctement effectuer le suivi de la voûte céleste. Vous devez en plus vous munir d’une carte (tournante de préférence) afin d’effectuer la mise en station. La mise en station est un procédé qui permet d’aligner correctement votre monture avec le pôle Nord céleste (prolongation de l’axe de rotation dans le ciel).
Lorsque vous aurez acheté tout le matériel précité et que vous saurez correctement vous en servir, vous aurez déjà fait un grand pas dans l’apprentissage de l’astrophotographie, et pourrez commencer à vous faire plaisir en prenant des clichés de notre univers somptueux ! Cependant, il faut savoir que ce n’est qu’un début, car vous devrez également apprendre à savoir, selon le type d’objet céleste visé, le nombre nécessaire de photos à effectuer, ainsi que le temps de pose correct pour effectuer ces prises de vue.
Et lorsque ces compétences vous seront acquises, vous devrez importer toutes vos photos dans votre ordinateur et utiliser un ou plusieurs logiciels de traitement d’images pour un rendu final.
Le traitement des images pour l’astrophotographie
Pour que vos photos soient appréciées, il va falloir utiliser un logiciel afin de bien faire ressortir tous les détails de vos clichés. Lorsqu’on prend une photo avec un appareil numérique, la lumière des objets est enregistrée, mais cela génère également du bruit (noise), qui est également appelé grain. Pour se débarrasser de ce bruit parasite, il nous faut un logiciel de traitement des images, qui va être en mesure de faire ressortir les détail et d’estomper l’information parasite au maximum.
Ce type de logiciel va superposer des dizaines (voire des centaines) de clichés, ce qui va augmenter de manière très significative leur niveau de détail. Le plus connu et l’un des plus utilisés de ces logiciels se nomme IRIS (logiciel gratuit). Après avoir traité vos images dans ces logiciels spécialisés, vous pourrez utiliser Photoshop (payant) ou the Gimp (gratuit), ou tout autre logiciel de retouche d’image à votre convenance afin d’améliorer vos clichés (luminosité, contraste, teintes, etc)
Il existe un vaste choix de logiciels, tels que Imerge permettant de créer des panoramiques en assemblant plusieurs photos ensemble (par exemple si vous souhaitez prendre la Lune en photo dans de hautes résolutions).
Vous vous rendez compte que tout ceci nécessite d’investir dans un bon ordinateur, et probablement même un ordinateur portable si vous souhaitez l’emmener sur votre lieu d’observation. Comme nous l’avons déjà précisé, l’astrophotographie est une passion gourmande, aussi bien en apprentissage qu’en investissement financier…
Résumé du matériel de l’astrophotographe
- Une monture équatoriale
- Un appareil photo numérique, ou une webcam CCD
- Un adaptateur pour fixer l’appareil photo à l’oculaire
- Un déclencheur souple (pour prendre les photos à distance)
- Un moteur électronique pour le suivi automatique de la voûte céleste
- Un viseur polaire
- Une carte ou un atlas du ciel
- Une lampe rouge (frontale de préférence)
- Un logiciel de traitement des images tel qu’IRIS
- Un logiciel de retouche (Photoshop, The Gimp)
- Un ordinateur !
Astrophotographie pas cher
Nous avons vu que tout cela peut devenir très onéreux, et si vous n’avez pas encore les moyens de vous payer tout ce super matériel, dites-vous qu’il existe quand même des possibilités pour débuter.
Si vous ne possédez pas ou ne souhaitez pas investir dans un télescope mais que vous adorez la photo, vous pouvez déjà faire de belles photos de notre ciel avec un appareil fixé sur un trépied. Même si le ciel est en mouvement constant, vous pourrez effectuer des photos avec des temps de pose moyens de trente secondes, et vous pourrez déjà apprécier le résultat ! A l’aide de planchettes équatoriales à fixer sur la monture, et permettant de rattraper le mouvement des étoiles, vous pourrez même aller jusqu’à des temps de pose de quinze minutes. Et comme il n’y a pas de grossissement, la mise en station n’est plus une obligation.
Avec un simple appareil photo muni d’un trépied, vous pourrez également faire de superbes photos de filés d’étoiles (impression du mouvement des étoiles sur la photo, effet « Waouh ! » garanti).
Faire de la photo astronomique sans télescope, c’est donc possible et si on sait s’y prendre cela devient facile, et vous pourrez aussi photographier des conjonctions entre certaines planètes et la Lune, des éclipses, ou encore la lumière cendrée d’un croissant de lune, des comètes ou des étoiles filantes… Vous n’avez que l’embarras du choix!
Sans télescope, vous pourrez aussi capturer des objets du catalogue Messier avec un appareil photo numérique fixé à une monture équatoriale. Rien qu’avec cela, vous serez en mesure de prendre de beaux clichés de la nébuleuse d’Orion, la galaxie d’Andromède ou encore l’amas des pléiades ! Tout cela avec de courts temps de pose (à peine quelques minutes).
Si vous disposez déjà de matériel astronomique tel qu’une lunette ou un télescope sur monture azimutale, vous ne pourrez certes pas tout photographier, mais certains objets du ciel valent tout de même la peine d’essayer: le Soleil (évidemment avec un bon filtre si vous ne voulez pas devenir aveugle), la Lune et même Jupiter ou Saturne ! Le temps de pose requis pour les planète étant court, vous obtiendrez déjà de bons résultat en traitant les images dans votre logiciel de compositing préféré.
Avec ces logiciels, il est également possible de filmer un objet, qui sera automatiquement recomposé en photo après décomposition et superposition de chaque image de votre film.
Comment devenir un bon astrophotographe ?
La première chose à bien connaître pour se lancer dans cette discipline, c’est d’avoir de bonnes connaissances en astronomie. Sans être un pro, il faut au moins en maitriser les bases. Pour bien démarrer dans ce domaine, il faut donc avoir déjà acquis une certaine expérience dans l’observation, que ce soit à l’oeil nu, ou bien avec des jumelles.
Il existe toutes sortes de systèmes pour automatiser le processus de recherche et de suivi des astres, tels que le système GoTo, qui est un boitier électronique contenant un catalogue de plusieurs dizaines de milliers d’étoiles, et qui va se charger d’aller chercher à votre place les objets du ciel et pointer votre télescope sur ces objets. C’est très pratique et très confortable, mais avant d’investir dans ce genre de système, nous ne saurions que vous recommander de faire tout cela à l’ancienne, ne serait-ce que pour connaître la joie que l’on éprouve lorsqu’on à trouvé une étoile que l’on a mis plusieurs heures à rechercher…
La connaissance du ciel
Pour bien observer, vous devez apprendre comment est constitué le ciel, et où se situe tel ou tel astre. Il vous suffit pour cela d’acheter une carte tournante, et vous pourrez facilement repérer la position des étoiles par rapport votre propre position, et ainsi vous apprendrez vite à reconnaître telle planète, ou telle constellation.
Même si connaître le ciel est très important, ce n’est pas la seule chose que l’on doit savoir afin de pouvoir prendre des photos. La monture de votre télescope doit être adaptée au suivi des étoiles. Vous devez pour cela effectuer la mise en station, qui consiste à aligner l’axe de rotation de la Terre avec celui de votre télescope. Pour effectuer cette opération, on prend comme repère l’étoile polaire, située au pôle Nord céleste, et qui semble n’avoir aucun mouvement apparent.
L’ére du tout numérique
Vous êtes désormais un bon connaisseur de notre ciel et de votre propre télescope. Maintenant vous pouvez réellement commencer l’astrophotographie. Selon les objets que vous allez photographier, vous devrez effectuer certains réglages adaptés, avec un nombre de prises de vue différent selon les cas, et des temps de pose plus ou moins longs. Seule une bonne pratique de l’astrophotographie vous permettra d’apprendre de vos erreurs et de monter en compétence.
Si vous lisez ces lignes, vous savez déjà que l’astrophotographie demande de bonnes compétences en astronomie, en optique, mais également en informatique. Le numérique fait désormais partie de nos vies, dans tous les usages courants, y compris dans l’astronomie. C’est d’ailleurs ce bond incroyable dans l’ère du numérique qui nous permet désormais de profiter plus facilement de l’astrophotographie.
Les performances des appareils et des logiciels sont en progression constante, et il devient de plus en plus aisé pour les amateurs d’astrophotographie d’obtenir des résultats très acceptables. Ce n’est pas pour autant que la patience et la persévérance ne sont plus de mise. Vous devez apprendre beaucoup, aussi bien en astronomie que dans l’utilisation des ordinateurs et des logiciels spécialisés.
Pour résumer, voici ce qu’il vous faut pour bien débuter en astrophotographie:
- Connaître les bases de l’astronomie, savoir trouver et situer les constellations, savoir effectuer une mise en station.
- Bien comprendre et faire fonctionner son appareil photo numérique, savoir effectuer des temps de pose, bien connaître les différentes techniques de prise de vue.
- Savoir utiliser son ordinateur ainsi que les logiciels spécialisés en traitement des images.
Comment photographier les planètes ?
Dans le ciel, il existe tout un tas de merveilles que l’on peut classer dans deux catégories distinctes, à savoir le planétaire et le ciel profond (souvent abrégé CP). Nous allons voir ce qui différencie ces deux catégories dans le domaine de l’astrophotographie.
Photographier les planètes est sans conteste plus facile que photographier une galaxie, car les planètes de notre système solaire sont infiniment plus proches de nous que les autres objets célestes, et comme leur lumière est beaucoup plus intense, cela devient beaucoup plus facile à observer et à photographier que tout le reste.
Pour photographier les planètes, vous pouvez vous passer d’un moteur pour votre télescope, même si c’est plus simple d’en avoir un. La plupart des astronomes amateurs vont préférer la webcam à capteur CCD pour photographier les planètes. Après avoir filmé une planète durant plusieurs secondes, vous importez votre film dans un logiciel de traitement tel qu’IRIS, et ce dernier va décomposer chaque image du film, prendre les meilleures, puis les superposer pour ne former plus qu’une seule image, la photo de votre planète, que vous pourrez éventuellement retoucher dans un logiciel de retouche tel que The Gimp.
La solution de la webcam est intéressante car peu onéreuse par rapport à un réflex numérique. C’est également intéressant car le fait de filmer vos objets célestes va rapidement créer un grand nombre d’images, ce qui est plus long à obtenir avec un appareil photo.
Concernant la pollution lumineuse, son effet est bien moindre sur l’observation planétaire que sur l’observation du ciel profond. Et donc il en sera de même pour l’astrophotographie: son impact aura moins d’importance sur des photos de planètes.
Comment photographier le ciel profond ?
Prendre en photo le ciel profond est une pratique beaucoup plus difficile que prendre en photo les planètes de notre système. Cette tâche est complexe car on tente de photographier la lumière d’objets tellement éloignés de nous, que lorsqu’ils arrivent à nos yeux, ils ne forment plus qu’une petite tâche floue.
Pour réussir dans la photographie du ciel profond, il va vous falloir investir dans un matériel astronomique adapté et sophistiqué. Votre connaissance de l’astronomie doit également être assez consistante.
La monture équatoriale est absolument indispensable, entre autres à cause des longs temps de pose qui vous seront nécessaires. La mise en station devra être irréprochable pour que le suivi de l’objet visé soit parfait. Vous aurez beau avoir la meilleure monture du monde, vos résultats seront décevants si votre mise en station est bancale. Il vous faudra également un moteur de bonne facture pour assurer correctement le suivi.
Si vous souhaitez prendre en photo des merveilles telles que des galaxies, vous n’avez pas le choix: fuyez les grandes villes ! Votre environnement de prédilection doit être l’obscurité la plus totale, loin, très loin de toute pollution lumineuse. Et ne comptez pas sur des filtres anti pollution lumineuse, pour la photo il seront totalement inutilisables.
Si la webcam CCD est un bon choix pour le planétaire, il en est bien autrement en ce qui concerne le ciel profond. Là, vous êtes obligé d’utiliser un bon appareil photo numérique, tel qu’un réflex équipé d’un capteur haute définition.
Conclusion
Vous avez désormais compris que la pratique de l’astrophotographie demande beaucoup d’investissement, que ce soit au niveau humain aussi bien qu’au niveau financier. Pour démarrer dans cette discipline, rappelons qu’il est important de bien connaître l’astronomie déjà à l’oeil nu, puis aux jumelles. Viendra ensuite l’observation au télescope, et enfin l’astrophotographie. Vous commencerez par observer la Lune, puis Jupiter et Saturne, et quand vous aurez acquis de bonnes compétences astrophotographiques dans le domaine du planétaire, vous pourrez commencer à vous exercer au ciel profond.
Et surtout, ne vous découragez pas: si l’astrophotographie est une pratique assez difficile au début, elle constitue néanmoins le nec plus ultra de l’astronomie. Il serait dommage de vous en priver.
Bon ciel!
PS: Si vous souhaitez acquérir du matériel d’astronomie de grande qualité, allez donc faire un tour ici !
y a pas besoin de metre des milliers d euros pour faire de l astrophoto juste un simple numerique a 100 euros style bridge celui que j utilise et un pixpro az251 zoom optique 25 x et numerique 100 x…j ai meme pas besoin de telescope le zoom me permet de voir les cratere de la lune sans probleme…..
Super article pour un amateur comme moi ! Motivant et captivant. Merci
Merci Zahir ! 🙂
Super article, malgré le coté onéreux, ca laisse bien rêveur, et motivant 🙂
Merci 🙂
bonjour et bravo pour cet excellent article sur l astrophotographie ! tout y est . C est un tres bon document qui permet de comprendre que l astrophotographie demande beaucoup de serieux , mais aussi pour un resultat incomparable .
Bravo et merci d avoir mis cela en ligne ! cela donne envie de se lancer dans l aventure .
Cordialement
bruno
Merci !!
bonjour tout d’abord merci pour votre article ensuite je voulais si tous les télescopes même pour enfants sont compatible pour de l’astophoto?
Bonjour 🙂
Pas du tout ! Avec un télescope de faible qualité, vous ne pouvez pas vraiment envisager l’astrophoto. Cela demande du matériel de qualité, et c’est assez cher !
Equipè d’une monture équatoriale, mise en station réussie, hybride EMD 5 mark II Olympus, adapté sur télescope MEADE 200 avec un tube allongé de 20mm, impossible de voir les objets (sauf planètes) sur mon écran arrière de l’appareil. Pourqoi?